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Carmélites de Compiègne

BTR1Les carmélites de Compiègne sont seize religieuses carmélites cloîtrées condamnées à mort en juillet 1794 par le Tribunal révolutionnaire pour motif de « fanatisme et de sédition ». Arrêtées et condamnées au plus fort de la terreur, elles avaient, deux ans auparavant, fait le vœu de donner leur vie pour « apaiser la colère de Dieu et que cette divine paix que son cher Fils était venu apporter au monde fût rendue à l’Église et à l’État ». Leur mort paisible sur l’échafaud impressionnera les foules. Elles ont été béatifiées.

L’Histoire des carmélites de Compiègne conduites à l’échafaud le 17 juillet 1794, hommage posthume de sœur Marie de l’Incarnation. édité par Mgr Clément de Villecourt, chapitre VII, page 59, chez Thomas Malvin, imprimeur-libraire à Sens, 1836.

Ce cantique a été composé par des carmélites à la prison de la Conciergerie pour être chanté en montant à l’échafaud. Elles y renoncèrent au dernier moment pour ne pas courir le risque de faire croire à la foule des spectateurs de leur martyre qu’elles se seraient ralliées au dernier moment à la Révolution et qu’elles partaient en chantant La Marseillaise.

 

Chant : Hymne des Carmélites de Compiègne Notre CD : Chants de France XII

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La Marseillaise

dup5_pinelli_001fLe 25 avril 1792, quelques jours après la déclaration de guerre de la France à l’Autriche, l’officier de génie Rouget de Lisle (1760-1836), poète et musicien, alors en garnison à Strasbourg, compose Le Chant de guerre de l’Armée du Rhin à la demande du maire de la ville. Il s’inspire des textes du XVIIe siècle appelant à la défense du royaume et d’une musique de Mozart. Six couplets montrent que la patrie est à la fois la terre des ancêtres et celle de la liberté et de l’égalité, valeurs universalistes mais enracinées dans une terre qu’il faut défendre les armes à la main. Le chant parvient à Montpellier puis est repris par les fédérés marseillais en route vers Paris, où ils vont être acteurs de la chute de la monarchie aux côtés du peuple de la capitale le 10 août 1792. C’est pourquoi on l’appelle Hymne des Marseillais puis La Marseillaise. Elle est parfois qualifiée de sanguinaire, voire de raciste. En fait, elle est un chant de guerre contre toute forme de tyrannie.

 

Consacrée une première fois chant national le 26 messidor an III ( 14 juillet 1795), elle le devient définitivement sous la IIIe République, en 1789.

Chants de Poilus 1914-1918

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