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Chanson de Monsieur Henri de La Rochejacquelein

Henri de La Rochejacquelein

Intéressons-nous aujourd’hui à la Chanson de Monsieur Henri – Henri de La Rochejacquelein, bien-sûr !

On connaît la célèbre harangue qu’Henri de La Rochejacquelein fit en avril 1793 aux paysans venus le chercher sur ses terres à  Saint-Aubin-de-Baubigné afin qu’il prît le commandement de l’insurrection vendéenne : « Si mon père était parmi nous, il vous inspirerait plus de confiance, car à peine me connaissez-vous. J’ai d’ailleurs contre moi et ma grande jeunesse et mon inexpérience ; mais je brûle déjà de me rendre digne de vous commander. Allons chercher l’ennemi : si j’avance, suivez-moi, si je recule, tuez-moi, si je meurs, vengez-moi. » (in Biographie universelle, ancienne et moderne, Louis-Gabriel Michaud, t. 38, 1824, 1ère éd, p. 318)

La Chanson de Monsieur Henri est une paraphrase de cette citation et qui en reprend tous les éléments :

1. Sous l’effort de la tempête
Quand tous ont courbé le front (bis)
Seuls debout, dressant la tête,
Je vous vois fiers compagnons.

R. Vendéens, marchons au feu sans effroi
Mourons pour Dieu, pour le Roi.
Marchons au feu sans effroi, vive le Roi !
Vive Dieu, vive Dieu, vive le Roi !

2. En partant pour la croisade,
J’avais dit : « moi, faible enfant, (bis)
Je serai leur camarade… »
Vous m’avez fait commandant.

3. S’il était là mon vieux père,
Lui, saurait vous commander ! (bis)
Le ciel m’enverra j’espère
Son ombre pour me guider.

4. Si je fonce à la bataille,
Suivez mon panache blanc ! (bis)
Si j’ai peur de la mitraille,
Sabrez votre chef tremblant !

5. Si le plomb d’un vil rebelle
Frappe un jour mon front meurtri, (bis)
Amis qu’une main fidèle
Venge le trépas d’Henri !

Rien pour l’instant que de bien connu ; ce que l’on sait moins, c’est l’auteur de cette belle et galvanisante chanson. La réponse se trouve dans la revue dirigée par Henri Bourgeois : La Vendée historique, t. VII-VIII (1903), p. 471 : Il s’agit de l’abbé Eugène Gonet (1828 – †1889), curé de Cheffois, Beaulieu-sous-la-Roche, Saint-Gilles-sur-Vie, compositeur de diverses chansons en patois bas-poitevin ainsi que de poèmes.

La première trace que l’on en trouve (et qui est probablement une bonne approximation de sa date de composition) est un Recueil de chants royalistes, 1ère série, p. 18 datant de 1882.

 

Pour ce qui est de l’air, l’abbé Gonet s’est sûrement inspiré d’un air religieux : celui du Pange lingua (hymne de saint Thomas d’Aquin) avec un rythme un peu plus martial que la version habituelle : on peut voir ici un manuscrit des années 1890 donnant cet air « martialisé » quasi-identique à celui de notre chanson sur toute la phrase musicale de « Sous l’effort de la tempête, quand tous… ».

 

La Chanson de Monsieur Henri est à retrouver sur le disque Vendée 1792 – 1796.

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L’écriture sur timbre

Si depuis la nuit des temps, nos ancêtres ont chansonné, tous n’étaient pas musiciens et capables d’inventer de nouveaux airs… Pour pallier ce problème, ils recouraient à des mélodies déjà bien connues sur lesquelles ils plaquaient leurs textes. Ainsi, il est très fréquent de trouver sur d’anciens manuscrits ou imprimés de chants l’unique indication mélodique suivante : « Sur l’air de : … »

C’est ce procédé qu’on appelle l’écriture sur timbre ; le timbre étant un titre (souvent un début de couplet ou de refrain) indiquant sur quel air (supposé connu) se chante une chanson. Cette façon de faire a permis de toujours avoir une création foisonnante de nouvelles chansons : par exemple, si l’on se restreint à la période révolutionnaire et à un seul chant (certes ! le plus connu !) : la Marseillaise (in Chantiers de la jeunesse , Roger Holeindre se souvient) on dénombre plus de 250 chants recourant à ce timbre (dont l’un est passé dans le répertoire Montjoie : l’Hymne des Carmélites de Compiègne martyrisées sous la Terreur, in Chants de France XII).

L’écriture sur timbre fut donc omniprésente dans la constitution de notre répertoire traditionnel et le Chœur Montjoie Saint Denis ne déroge pas à la règle : depuis 40 ans qu’il mène la lutte, il a recouru de nombreuses fois à l’écriture sur timbre pour tous les combats qui se sont présentés (il y en a dans tous les albums des Chants d’Europe II jusqu’aux Chants de France XII).

Il y a un élément à noter : si les textes des chants sont parfois très connotés politiquement, ce n’est absolument pas le cas des airs !! Ainsi, les mélodies sont, dans le combat politique, considérées comme des armes dont on peut dépouiller son ennemi pour les retourner contre lui. Pour l’illustrer, outre la Marseillaise dont on a parlé un peu plus haut, prenons encore la célèbre Carmagnole ; Théodore Botrel n’a eu aucun problème pour reprendre cet air révolutionnaire, écrire de nouvelles paroles dessus et retourner ce chant révolutionnaire contre les Bleus : ainsi est née la Catholique (Chants d’Europe IV et Chants de France VIII).

Citons encore la chanson à boire – donc neutre politiquement ! – fort répandue en France à la fin du XVIIIe siècle : Aussitôt que la lumière (in Chants de la Vigne et du Vin) ; elle a servi de timbre pour la chanson La Ligue Noire (évidemment hostile à la Ligue Noire : l’armée de la Convention qui assiégeait Lyon révoltée contre elle après les massacres commis par son préposé… l’interprétation Montjoie se trouve dans les Chants d’Europe V). À l’opposé, Aussitôt que la lumière a aussi servi de timbre pour des chants on-ne-peut-plus révolutionnaires comme Le réveil du père Duchesne ou encore La chanson grenadière

On ne s’étonnera donc pas non plus de trouver dans le répertoire Montjoie des airs originellement communistes :  Les hussards de Bercheny – ou Chant du 1er RHP –, écrit en 1963 par le capitaine Millot sur l’air du chant révolutionnaire soviétique La Varsovienne, air connu dans le sud de la France par les républicains espagnols expatriés ayant importé leur Hijos del pueblo ou A las barricadas (Les hussards de Bercheny est présent dans les Chants d’Europe II et Chants traditionnels des Paras).

Ainsi, au-delà des différends politiques, la chanson permet de maintenir une certaine unité dans notre France fragmentée.

En France, tout finit par des chansons ! 

Sources : L’air et les paroles : l’intertextualité dans les chansons de la Révolution (1988, Hinrich Hudde)

P.-S. : et pouvait-on vraiment parler de l’écriture sur timbre sans évoquer le magnifique hommage de Jean de Brem  à ses camarades tombés : la Cavalcade (Chants d’Europe II) écrit sur l’air du fameux Ich hatte einen Kamaraden (ou J’avais un camarade en français, Chants de Paras, air aussi repris par le chœur Montjoie pour Mon frère scout, mon camarade en mémoire de Fix Guillaume †8/12/2001, Chants de France XII)

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Davier à goémon

P1140251Équipement spécifique de remontée du goémon

Le davier est dispositif rudimentaire de levage utilisé dans le pays d’Iroise en Bretagne qui permettait la remontée du goémon depuis des criques inaccessibles aux charrettes. Il comprenait une dalle de gneiss ou de micaschiste (en breton « mein davied »), placée en léger encorbellement sur la falaise, et une forte pièce en orme (en breton « koat davied »), fixée à l’intérieur d’un trou rectangulaire ou oblong. La pièce en bois se terminait par un réa fixé par une goupille métallique ou de bois dur.

Remontée du goémon à l’aide d’un davier

Au moment de la récolte, tous les bras disponibles ramenaient en haut de grève le goémon disponible pendant le temps de la marée. Regroupées en « faix » d’une centaine de kilos, les algues étaient placées sur une sorte de grande épingle en bois en buis de préférence, qui empêchait la charge de se défaire au cours de la remontée, (un peu comme la barrette pour tenir les cheveux des demoiselles). Là-haut le cheval tirait sur le filin. Au moment où la charge arrivait au réa, un homme posté sur la dalle tirait de côté sur la poignée et donnait un coup de sabot au pied du mâtereau, le couchant suffisamment pour que le filin dégage sur le côté, sortant du réa, ainsi le cheval pouvait continuer à tirer la charge tombée au sol, sans rupture de rythme.

Pierre plate en bord de falaise munie d’un trou rectangulaire qui accueillera le davier

Lorsque la place manquait pour hâler le filin en droite ligne, un retour sur une poulie fixée à une charrette dételée, permettait de dévier la trajectoire du cheval.
Le goémon était utilisé comme engrais dans les champs ou servait à fabriquer la soude qui était vendue à l’usine d’iode du Conquet.
Les daviers furent utilisés au moins depuis le XVIIe siècle jusqu’aux années 1950. Ils sont encore nombreux à Plougonvelin sur les sites du Vaéré et des Rospects. Ces outils de travail des paysans léonards, typiques des falaises du pays d’Iroise, constituent un héritage patrimonial de valeur.

 

CD : Chants de la fleur de lys

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Bouche de métro Guimard à Paris

abbessesEn 1899, l’architecte de l’Art nouveau, Hector Guimard, est chargé de dessiner toutes les entrées du métro alors en construction.
Il choisit un matériau à la fois économique et noble, la fonte de fer, et propose des entourages vert décorés de frises d’inspiration végétale qui étonnent les Parisiens.

Certains voient même dans ces bouches de métro des monstres ou des insectes dont les candélabres rouges sont des yeux.
Dès 1902, le dessin des entrées commence à être confié à d’autres architectes, et en 1912, la compagnie du Métropolitain cesse de construire des accès Guimard.
Il en reste aujourd’hui 88 bouches de métro Guimard, classées Monuments historiques, qui constituent un témoignage remarquable du style Art nouveau à Paris.

 

Le chant : Tu le R’ verras Paname dans CD Chants de Poilus1914-1918

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Notre nouveau CD : Chants de Poilus 1914-1918 (tome 2)

i01DAXX22XX.QXDLors de la Grande guerre, des millions d’hommes se sont sacrifiés pour la patrie, dans des conditions inimaginables. Cent ans après, le Choeur Montjoie Saint Denis fait mémoire de ces braves en éditant un deuxième CD de chants de Poilus.
La dure vie des combattants, le romantisme du simple soldat ou la piété des militaires éprouvés y sont magnifiquement évoqués. Des tranchées de Lagny aux batailles de Lorette et Verdun, ces chansons nous plongent au cœur de la guerre, exaltant la fraternité des armes et l’héroïsme des troupes engagées.
Le livret illustré en couleurs qui accompagne le CD est préfacé par le général de division (2s) Jacques Caquelard, dernier chef de corps du fameux 19e Bataillon de Chasseurs.
Ce livret contient toutes les paroles chantées et, pour les quelques chants britanniques, allemands, russe ou portugais, leur traduction.
Une belle idée de cadeau pour les passionnés de chant choral populaire, les férus d’histoire
européenne, les amoureux de la France, qui veulent tout simplement se souvenir de la vie et de la mort que vécurent nos anciens, en 1914-1918.

FICHE TECHNIQUE :
CD de 69 minutes comprenant 28 chants et textes, accompagné d’un livret de 36 pages en couleurs.

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L’Homme moderne ?

imagesRemplis de toutes espèces d’iniquités, de malice, de cupidité, de méchanceté, plein d’envies, de pensées homicides, de querelles, de fraude, de malignité, semeurs de faux bruits, calomniateurs, haïs de Dieu, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents, sans intelligences, implacables, sans affection ni piété.

Saint Paul aux Romains I 29-31

CD : Chants du Moyen Âge, notre chant : chant du dernier jour

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Cathédrale Sainte-Cécile (Albi)

Cathédrale_Sainte-Cécile_d'Albi_côtéAlbi, surnommée la ville rouge du fait de la couleur des briques, est le chef-lieu du département du Tarn (région Languedoc Roussillon Midi-Pyrénées).
Monument emblématique de la ville d’Albi, la cathédrale Sainte-Cécile impose sa puissance. Son clocher culmine à 78 mètres en tour de guet sur la ville et sur la région.
La cathédrale forme avec la Berbie, l’ancien palais des évêques, un groupe monumental de briques sans équivalent.
La cathédrale Sainte-Cécile posée sur un piton rocheux qui domine le Tarn est le plus grand bâtiment en brique du monde. La première brique est posée en 1282 ; durant deux siècles, le chantier animera la ville avec l’extraction de l’argile du Tarn, la cuisson des briques et l’édification du bâtiment. La fin de la construction est fêtée par la consécration du chœur en 1480.
L’édifice surprend par le contraste entre son allure extérieure austère de forteresse militaire et la richesse picturale et sculpturale de son intérieur.
La cathédrale, contrairement à ses sœurs du nord, ne possède pas de façade ouest monumentale à vocation pédagogique, mais une seule entrée latérale (ajoutée au XVIe siècle) en forme de baldaquin, unique élément extérieur de pierre sculptée dans l’ensemble.
Son style unique est renforcé par son décor intérieur, un véritable musée d’art chrétien. Elle est la seule cathédrale d’Europe dont les murs et les voûtes soient entièrement peints sur une surface couvrant environ 18 500 m².
L’orgue, réalisé en 1736, contribue à la décoration de l’édifice, car il s’agit bien ici non seulement d’un instrument mais aussi et beaucoup plus qu’ailleurs, d’un décor, en raison de sa faible profondeur. Le nombre de jeux de l’orgue est étonnamment réduit par rapport à la taille de son buffet, de 16,40 m de largeur pour 15,30 m de hauteur. C’est le plus grand orgue d’esthétique classique conservé en France.

La peinture située sous l’orgue représente le « Jugement dernier » ; cet ensemble est remarquable par sa surface, par sa qualité et sa disposition en miroir (création du monde/jugement dernier). Cette gigantesque peinture du Jugement dernier (1474-1484) couvrait à l’origine près de 200 m². On distingue trois registres : le ciel, la terre et l’enfer où gesticulent les impies dans les compartiments dédiés aux sept péchés capitaux. Cette œuvre fut mutilée au XVIIIe siècle par l’ouverture, au centre de la paroi, d’un accès à une chapelle située sous le clocher, qui servit de chœur paroissial jusqu’en 1885.
Les fresques de la voûte (1509-1512), riches en couleurs et aux dimensions exceptionnelles (97 m de long sur 28 m de large) forment l’ensemble de la peinture renaissance italienne le plus vaste et le plus ancien de France. Ce bleu profond qui tapisse les voûtes au-dessus du chœur est ce fameux « bleu de France » qu’on dit aussi « bleu-roi ». les couleurs sont d’origine.
Le trésor de la cathédrale d’Albi est aménagé dans uns chapelle haute, dont les travaux ont révélé la vacation initiale, celle d’une chambre forte destinée à abriter dès le XIIIe siècle, les archives et les objets précieux de la cathédrale.

 

Notre CD : Chants du Moyen Âge

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Le drapeau

Mon cher camarade,

Je vous l’avais annoncé… Aujourd’hui, j’ai décidé de vous écrire quelques mots sur nos couleurs ; celles qui se lèvent avec le jour et se baissent avec le soir qui tombe. Elles rythment le quotidien de nos vies de soldat, là où nous sommes. Dans la simplicité et toujours dans un climat de profond respect.
Jamais, j’en suis certain, il ne vous est venu à l’esprit de considérer que ces marques de respect, apprises au lendemain de votre engagement, étaient exagérées, futiles ou dérisoires. Les égards réservés à ce morceau d’étoffe vous paraissent naturels. Il y a là quelques choses d’instinctif, d’évident.
content-1A l’inverse, quand, d’aventure, certains viennent à manifester de l’hostilité ou du mépris pour notre drapeau, cela vous fait mal. C’est que comme Français et comme soldats nous percevons la richesse de ce qui est convenu dans les plis de notre drapeau : une somme de gloires, d’efforts, de douleurs et de valeurs, qui ont fait ce que nous sommes et ce qui nous rassemble, aujourd’hui.
Notre drapeau est à la foi signe, symbole et emblème. Le drapeau est, d’abord, un signe de ralliement. C’est toujours vers lui que tous les regards convergent ; jadis, dans la furieuse mêlée des combats et aujourd’hui, alors qu’on le hisse au sommet du mât. On dit, de nous, militaires, que nous servons « sous les drapeaux ». L’image est belle et elle est juste ! car ce sont bien nos trois couleurs qui nous embrassent et nous rassemblent. Elles nous relient avec ceux d’entre vous qui, en opérations, l’arborent sur leur tenue. Elles sont le signe visible de notre engagement.
Le drapeau est, ensuite, le symbole de nos valeurs. Deux mots les résument : « Honneur et patrie ». Ils sont inscrits en lettres d’or dans les plis de chacun de nos emblèmes. La patrie c’est le « pourquoi » de notre engagement ; l’honneur, c’est le « comment ».
Marchant avec l’honneur, il y a le sens du service, le caractère, le courage, l’abnégation… C’est parce que toutes ces vertus sont rassemblées dans ses plis que le drapeau vient naturellement recouvrir la dépouille de ceux qui ont tout donné pour que vive la France.
Le drapeau est, surtout, l’emblème de notre pays. De la nation tout entière ; de la France dans son ensemble. Il n’est la propriété de personne.
Nous l’avons tous en partage. Françaises et français ; civils et militaires ; générations passées, présentes et futures, en lui sont réunies la tradition, fruit de nos expériences passées, et la modernité de nos armées qui regardent résolument vers l’avant.
Notre drapeau est tissé du fil des épreuves et des ambitions de notre pays. Quand le pays souffre, il est en berne ; quand le pays exulte, il pavoise rues et monuments. C’est ce qu’il représente que nous saluons. C’est devant ce qu’il signifie que nous nous inclinons.

Honneur, donc à nos trois couleurs, où que nous soyez, où que vous serviez.

Fraternellement

Général d’armée Pierre de Villiers

Lettre à un jeune engagé (École militaire, le 25 novembre 2016)

Ce que c’est qu’un drapeau dans CD : Chants des poilus 1914-1918

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Le Cygne de Montfort (chant)

220px-Sceau_de_Jean_IV_-_Duc_de_BretagneC’est une adaptation française du chant traditionnel et patriotique breton An alarc’h (« Le Cygne »). La chanson évoque un moment de l’Histoire de la Bretagne : le retour d’exil triomphal du duc Jean IV de Montfort (« an aotrou Yann »), débarquant dans un vaisseau aux voiles blanches pour reconquérir la Bretagne.
Ce duc, installé par le royaume de France, avait pourtant été chassé quelques années auparavant par les Bretons ; mais voyant que l’indépendance du duché était encore plus menacée sans lui qu’avec lui, ils avaient envoyé une délégation pour qu’il revienne

Nos CD :

Chants du Moyen Âge     j’achète

Chants d’Europe II          j’achète

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La chouannerie Vendéenne

CathelineauLa chouannerie, opposition armée des paysans de l’Ouest de la France aux assemblées révolutionnaires, est un thème de prédilection des peintres d’histoire au XIXe siècle.
En Bretagne, le soulèvement de l’hiver 1793-1794 concerne l’Ille-et-Vilaine, le Morbihan (en avril), la moitié des Côtes-d’Armor et la province du Léon. Cette révolte est violemment réprimée en quinze jours par l’armée et les gardes nationaux.
En revanche, l’insurrection se développe en Vendée, où les paysans s’allient à la noblesse locale qui va les encadrer et constituer avec eux l’armée catholique et royale de Vendée.
L’insurrection vendéenne, déclenchée par Jacques Cathelineau en mars 1793, fut provoquée par le décret de la Convention du 24 février 1793 sur la levée de 300 000 hommes, qui intervenait dans un climat déjà alourdi par des difficultés économiques et l’hostilité des Vendéens à la Constitution civile du clergé. Fils d’un simple maçon et colporteur de son état, Jacques Cathelineau était dénommé « le saint de l’Anjou », réputation qui explique peut-être le succès immédiat de son entreprise, dont il est cependant difficile de dire s’il la préparait depuis de longs mois ou si elle fut spontanée.
Le 12 juin 1793 à Saumur, Cathelineau, personnage charismatique, est désigné par les seigneurs vendéens comme le premier généralissime de la « grande armée catholique et royale ». Après quelques victoires contre les républicains facilitées par sa connaissance du monde rural, il organise l’attaque de Nantes, afin de pouvoir disposer d’un port. Son armée sera repoussée et il mourra le 14 juillet à Saint-Florent des blessures reçues pendant ces combats. Sa disparition et les rivalités entre chefs vendéens et angevins seront à l’origine de la défaite de Cholet (17 octobre).

Nos CD :

 Chansons de la fleur de Lys         j’achète

Vendée 1792-1796                            j’achète

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La Rosalie (baïonnette)

lebel-baionnetteUne baïonnette (la Rosalie) est une arme blanche conçue pour s’adapter au canon d’un fusil ou d’une arme similaire et destinée au combat rapproché.
Le fusil Lebel était doté d’une épée baïonnette, familièrement appelé Rosalie, en raison de sa forme (croix). La doctrine française, qui vantait la supériorité du fantassin français, lequel serait porté vers l’attaque, va faire que rapidement cette arme, par ailleurs redoutable, va devenir un symbole.
La baïonnette est l’arme suprême du fantassin. Elle joue le rôle décisif dans l’abordage vers lequel doit tendre résolument tout mouvement offensif, et qui, seul, permet de mettre définitivement l’adversaire hors de cause. (Règlement des manœuvres §110)
L’épée baïonnette se divise en trois parties principales :
– la lame à section quadrangulaire, avec quatre arêtes, quatre gouttières, la pointe et la soie qui traverse la poignée sur toute sa longueur ;
– la monture, en bronze de Nickel ;
– le fourreau en acier bronzé, comprenant le corps, le bouton et le bracelet pontet, à l’intérieur se trouve quatre battes pour maintenir l’épée baïonnette dans son fourreau.
Lors de l’instruction des soldats, l’escrime à la baïonnette était enseignée (image ci-dessus, 1914).800px-Btv1b6929847c

Rosalie dans le CD Chants des Poilus 1914-1918

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L’ Arche Marion (Paris)

Johan_Barthold_Jongkind_-_Boot_wasplaats_de_buurt_van_de_Pont_Neuf,_ParijsDès les origines, le blanchissage du linge s’effectue en bord de Seine. Vers la fin du Moyen Âge, il s’organise avec l’apparition des premiers bateaux-lavoirs, simples barges a fond plat protégées des intempéries par une toiture de planches ou de chaume, à des emplacements délimités par le Prévôt. Ils sont environ 80 à la veille de la Révolution, installés de préférence sur la rive droite, mieux exposés au soleil.
Supprimés en 1805 sous le prétexte qu’ils gênaient la navigation, les « bateaux-lessives » reparaissent plus nombreux sous la Restauration, afin de lutter contre la concurrence des blanchisseries industrielles.
Ils accroissent leur capacité jusqu’à devenir de véritables cités flottantes. Les lavandières travaillent désormais au ras de l’eau, abritées par des auvents ; à l’étage au-dessus, de vastes salles couvertes accueillent le linge à sécher.
Le plus imposant d’entre eux est l’Arche Marion, formé de 12 barges et long de 200 mètres, amarré entre le pont d’Arcole et la pont Notre-Dame; 250 personnes peuvent y travailler ensemble.

Note CD : Chants du Moyen Âge

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Église Saint-André-des-Eaux (Côtes-d’Armor)

Édifiée entre le Xe et le XIIe siècle, l’ancienne église de Saint-André-des-Eaux fut abandonnée vers 1893. En effet, l’insalubrité des lieux très souvent inondés par les crues de la Rance, dégrada progressivement l’édifice. Un nouveau lieu de culte est alors édifié à l’intérieur du bourg.DSC_0002DSC_0001
Aujourd’hui il ne reste que des ruines car, suite à l’abandon, s’ajouta la vente des murs de l’église, ce lieu servant de carrière. Sa démolition fut interrompue au début du XXe siècle.
De l’édifice rectangulaire d’origine ne subsiste que la façade sud. De la nef ne restent que les vestiges d’un arc triomphal, jadis orné de fresques, dont l’une datait de la fin du XIe siècle. Cette dernière disparaît avec une partie de pierres utilisées pour la construction du mur du cimetière et  d’un préau à l’école communale. Une copie de la scène de crucifixion, de style byzantin, a pu être relevée. Elle est conservée au musée national des Monuments français à Paris. Son porche est du début du XVe siècle, on peut encore y voir d’importants vestiges de peintures murales romanes.
A l’intérieur de cette église se trouvait le bras reliquaire, dit «  de saint André ». Il contient en réalité les reliques de deux saints, saint Magne et saint Gonnery, dont les fragments d’os sont visibles au travers d’une petite fenêtre, dans le logement aménagé à l’intérieur du bras métallique. Il était de tradition, lors des périodes de sécheresse, de transporter ce reliquaire, en une procession solennelle, jusqu’à une mare qui, dit-on, ne tarissait jamais. Le reliquaire y était immergé en grande cérémonie, tandis que les habitants invoquaient ces saints pour que la pluie exauçât leurs vœux.

Nos CD :

Chants de Pèlerinage à Notre dame  J’achète

Chants du Moyen Âge     j’achète

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Guerre d’Indochine

de_lattre_indoExtrait d’une lettre prémonitoire du maréchal de Lattre de Tassigny au général Salan :

« […] Si nous perdons ici [en Indochine], tout s’écroulera ; nous avons en face de nous des adversaires qui ne se contentent pas de tuer des soldats, ils font la guerre aux âmes.
Le lavage de cerveau, l’endoctrinement des prisonniers, les manifestes que les Viets font signer aux officiers captifs sont des choses terribles.
C’est une guerre qu’il ne faut pas perdre, sinon le jeu maudit continuera en Tunisie, en Algérie, dans toute l’Afrique et peut-être même un jour en France… »

 

Notre CD : Indochine, Algérie… Roger Holeindre se souvient

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Marie-Jeanne (canon)

La Marie-Jeanne. Gravure d'Octave de Rochebrune (1874) représentant

La Marie-Jeanne. Gravure d’Octave de Rochebrune (1874)

Cette couleuvrine (à l’origine canon à mains) de calibre douze est initialement un cadeau du roi Louis XIII  au cardinal de Richelieu.
Retirée de la défense de la ville de Richelieu par les républicains, elle est capturée par les troupes vendéennes lors d’une attaque à l’arme blanche dans la ville de Coron le 16 mars 1793. Elle est reprise par la cavalerie républicaine le 16 mai, au cours de la première bataille de Fontenay-le-Comte.
Devenue un véritable symbole pour l’armée vendéenne, sa capture devient alors un impératif pour l’honneur et le moral des troupes. Une récompense de cent écus est même promise par les chefs vendéens à celui qui arriverait à la prendre de nouveau.
Quelques jours plus tard, le 25 mai, l’armée vendéenne assaille une nouvelle fois Fontenay-le-Comte. La ville est prise, mais le canon demeure introuvable, emporté par un escadron de cavalerie en fuite. L’apprenant, le marquis de Lescure envoie des cavaliers à sa poursuite. Après de furieux combats au cours desquels la couleuvrine est reprise et perdue six fois, parviennent finalement à s’en emparer.
La Marie-Jeanne participe ensuite à la plupart des batailles des Vendéens, avant de disparaître en octobre 1793 lors de la virée de Galerne. Elle aurait été jetée dans la Loire ou dans l’étang du château du Bas-Plessis ; malgré plusieurs campagnes de fouilles, le canon n’a jamais été retrouvé.

 

Chant La Marie-jeanne dans notre album Chansons de la fleur de lys et dans l’album Vendée 1792-1796

J’achète Vendée 1792-1796

J’achète Chansons de la fleur de lys

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En avant parcourant le monde (chanson)

chartresCe chant est connu sous deux mélodies différentes. La plus ancienne est une version plus enjouée chantée par les mouvements de jeunesses dont les scouts.
L’autre version, plus martiale, d’inspiration germanique a plus la faveur chez les militaires. La musique a été composée par Herms Niel. (voir Musique du 2e commando du 11e bataillon des parachutistes, Capitaine Soufflet)
La version scoute, composée de trois couplets,  utilise les mêmes paroles sauf qu’elle ne bisse pas les dernières phrases de chaque couplet mais les remplace par :

« Lalala, lalala, lalala
Le beau pays que mon pays,
Lalala, lalala, lalala
Que veux mon pays? »

Dans nos albums Chants d’Europe I et  chants des Chantiers de la jeunesse

J’achète Chants d’Europe I

j’achète Chants des Chantiers de la Jeunesse

 

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Pourquoi il n’y eut pas de tsar français

Vanloo_Élisabeth_PetrovnaSi la Russie n’eut pas de tsar Français, ce n’est certes pas la faute de la tsarine Élisabeth, ni celle de sa mère.
Au milieu du XVIIIe siècle en Russie, le marquis de La Chétardie, ambassadeur de France, complote et réussit à mettre sur le trône la tsarine Élisabeth, fille francophile de Pierre 1er. C’est d’ailleurs lui qui la présente au peuple, du haut d’un balcon. Le marquis est l’ami de la tsarine, on parle de mariage ; mais il commet l’erreur d’être trop franc dans les messages codés qu’il envoie à Louis XV.
Or, tous les mathématiciens le savent, les Russes sont très forts pour le décryptage. Élisabeth apprend ainsi que l’ambassadeur la trouve à son goût, mais qu’il lui voit les hanches d’une cuisinière polonaise. La tsarine s’intéressait assez peu à la politique ; elle était par contre particulièrement susceptible en ce qui concernait son image auprès des hommes. Le mufle fut déclaré persona non grata, et expulsé vers la France.
Élisabeth aimait pourtant profondément notre pays. Le soir de son coup d’État, elle dit à La Chétardie : « Je cours à la gloire sous l’égide de la France. Même après la disgrâce de l’ambassadeur, elle répondit à ceux qui la poussaient à une alliance avec l’Angleterre, qu’elle ne serait jamais l’ennemie de la France, car je lui dois trop. Jamais on n’arrachera la France de mon cœur », écrivit-elle.
Elle avait d’ailleurs dans sa jeunesse été proposée en mariage par sa mère Catherine au futur Louis XV. On pensait même compléter l’alliance franco-russe par un autre mariage entre le duc de Bourbon, régent, avec… Marie Leszczynska, fille d’un roi déchu mais qui pouvait remonter sur le trône de Pologne si Saint-Pétersbourg l’y aidait, laissait-on entendre.
Le mariage de Louis avec Marie fut ressenti comme un affront. Pourtant, la tsarine Catherine proposa de nouveau sa fille à un Français : le duc de Charolais cette fois (un Bourbon-Condé). Mais « Monseigneur prit d’autres engagements » …

Notre CD : Chants de Liberté

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Garde Suisse 1792

Tuileries1792Les fédérés ayant trouvé le capitaine Karl d’Erlach, de Berne,  jeune et bel officier, deux femmes lui scièrent lentement la tête, car il ne fallait pas déranger la coiffure qui aurait du succès au bout d’un pique.
Il était onze heures passées le 10 août 1792.
(« Les suisses au service de la France », Jérôme Bodin)

Les gardes suisses également appelés régiment des Gardes suisses sont un régiment d’infanterie suisse servant les rois de France entre 1616 et 1792.
Consommant la chute de la monarchie française et décisive dans le cours de la Révolution, la journée du 10 août 1792, marquée par la prise des Tuileries et  la suspension de Louis XVI, assiste au massacre des deux tiers de la garde suisse, régiment professionnel d’hommes chargés de longue tradition de la protection du monarque.

Chant : Les adieux suisses dans CD Vendée 1792-1796

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Le fort de Douaumont

douaumontLe fort de Douaumont est un fort Séré de Rivières (ensemble de fortifications bâti à partir de 1874 le long des frontières) situé sur  la commune de Douaumont, près de Verdun.
Sa construction commence en 1885 et se termine fin 1913. Il devient par sa place dans le dispositif, un fort important de la région verdunoise en 1914.
Douaumont, clef de voûte du réseau de fortifications de la région de Verdun et point d’observation exceptionnel, est pris par les Allemands le 25 Février 1916, au tout début de leur grande offensive.
L’événement a immédiatement un retentissement considérable, tant la propagande allemande s’emploie à en faire une victoire décisive. Du côté français, une gêne persiste : le fort en cours de désarmement depuis 1915 a été pris quasiment sans résistance par une simple avant-garde allemande.
Cette information n’ayant pas été préalablement donnée au public, les dirigeants français se voient d’abord dans l’obligation d’atermoyer quant à l’étendue du succès allemand. Mais une impérieuse nécessité va par la suite voir le jour : reprendre à tout prix ce fort, demeuré un « bastion » dans les esprits. Cette volonté de contrer les succès allemands, tant du point de vue militaire que psychologie, explique, bien plus que leur valeur opérationnelle, l’acharnement mis à recouvrer ces fortifications.
Le fort fut repris, Le 24 octobre 1916,par la 38e division d’infanterie composée notamment  du régiment d’infanterie coloniale du Maroc (RICM) renforcé de tirailleurs sénégalais, le 4e régiment mixte de zouaves et tirailleurs et le 321e régiment d’infanterie.

 

Notre CD Chants des poilus 1914-1918

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Monsieur de Charette

Charette_de_La_ContrieMonsieur de Charette est un chant longtemps passé pour un authentique produit de la Chouannerie et publié comme tel dans l’Anthologie de Gustave Charpentier. Il date pourtant de 1853 et aurait été composée par Paul Féval. Glorifiant « le roi de la Vendée », les royalistes ont adoptée cette chanson et l’ont inscrite à leur répertoire. Le 13 mai 1909, elle eut même les honneurs de la Chambre ; le député de Baudry d’Asson l’entonna du haut de la tribune en réplique à L’Internationale.

Monsieur de Charette dans CD Vendée 1792-1796

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Samedi 28 mai 2016, Roger Holeindre dédicace

i01DAXX22XX.QXDroger holeindreNous vous donnons rendez vous le samedi 28 mai de 14h à 18h30.

Au restaurant  La Mère Agitée 21, rue Campagne-Première 75014 Paris.

Roger Holeindre sera présent pour dédicacer notre dernier CD : Indochine, Algérie, Roger Holeindre se souvient.

Les douze poèmes, ici rassemblés, ont été écrits , au Vietnam, en Algérie et en prison, dans les années cinquante et soixante.

Ces textes sont illustrés par des chants interprétés par le Choeur Montjoie Saint Denis.

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Notre CD

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notre nouveau CD : Indochine, Algérie…….. Roger Holeindre se souvient

i01DAXX22XX.QXDLorsque « Servir Dieu, l’Église et la Patrie » des scouts se conjugue avec le « Qui ose gagne » des paras et du bon sang corse, cela peut produire un mélange explosif : un engagement total, c’est-à-dire de toute une vie, droite, riche d’aventures audacieuses, une vie de combattant.
Les douze poèmes de Roger, ici rassemblés, ont été écrits au Vietnam, en Algérie et en prison, dans les années cinquante et soixante. Ils racontent ces engagements et des cicatrices encore douloureuses pour ceux qui sont revenus de ces guerres.
Roger les déclame lui-même, avec sa voix passionnée et chaleureuse qui a enflammé tant d’auditoires depuis plus d’un demi-siècle.
Et ces textes de feu sont illustrés par des chants des bérets rouges, verts ou bleu marine des troupes de Marine ou des scouts, interprétés fort à propos par le Choeur Montjoie.
Près d’une heure avec le sergent Antoine, tombé à Dien Bien Phu, avec Tong et Dinh, de Phủ Lý, avec le sergent-chef Brahim de la harka de Lanoix, assassiné par les rebelles du FLN.
Près d’une heure avec Roger Holeindre et le Choeur Montjoie Saint Denis..

notre CD Indochine Algérie Roger Holeindre se souvient

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Les Echevins

23704-14

Le Prévôt des marchands et les échevins de la ville de Paris, 1611, Paris, musée Carnavalet.

À l’époque carolingienne, les échevins (scabini) étaient les notables désignés pour assister le comte à son tribunal.
On appela ainsi à partir du XIIe siècle les notables élus par les habitants et en fait, le plus souvent, par l’oligarchie dirigeante pour former autour du maire le conseil des villes de commune.
Certaines constitutions urbaines leur donnaient le nom de jurés, de syndics ou de pairs (Rouen). Les échevins parisiens étaient, avec le prévôt des marchands, les chefs de la hanse des marchands de l’eau (grands marchands utilisant la voie fluviale) qui, à partir du XIVe siècle, fit figure à certains égards de municipalité.
Assistés éventuellement par un procureur du roi et de la ville, un receveur et un greffier, les échevins composaient le corps de ville ou bureau de ville. Ils étaient d’abord à ce titre, même si leurs attributions avaient diminué d’importance, membres d’une juridiction (à Metz, à Nancy, les « maîtres échevins » étaient juges plutôt qu’édiles).
Mais la création au XVIe siècle des juridictions consulaires, au XVIIe siècle des lieutenants de police réduisit fort leurs prérogatives judiciaires.
Le mode de nomination des échevins était variable, ce que l’on continuait de nommer « élection » étant une désignation par le pouvoir royal ou une cooptation par les marchands les plus influents.
Lorsque les places d’échevins étaient dites « électives », elles étaient aussi gratuites et temporaires, annuelles ou biennales. Mais à plusieurs reprises, en 1692, 1706, 1733, 1771, la monarchie transforma les charges de maire et certaines charges d’échevins en offices vénaux, qui trouvaient ou non des acquéreurs, acquéreurs de bon ou de mauvais gré.
La Révolution française de 1789 abolit les échevins et transporta leurs attributions aux maires et aux conseils municipaux.

Nos CD Chants de France VIII et Chants du Moyen Âge

J’achète CD: Chants de France VIII  et Chants du Moyen Âge

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Notre Drapeau

L’expérience des Chantiers de la jeunesse n’est pas toujours connue du grand public. Il s’agit article 1d’une expérience  unique de quatre années.

Signée le 22 juin 1940, la convention d’armistice ordonne la démobilisation générale et supprime le service national, si bien que les autorités militaires françaises se retrouvent en juillet 1940 à gérer deux contingents : celui des soldats démobilisés (40 000 hommes) et celui des mobilisés de juin (50 000 hommes).

Bien décidé à garder le contrôle de tous ses hommes, l’État-major choisit de reverser ce contingent dans des camps, des formations de jeunesse, l’appellation n’étant pas encore bien définie. Cette mission de regroupement est confiée au général de La Porte du Theil, reconnu pour ses compétences de commandement et son expérience d’éducateur.

Les Chantiers de la Jeunesse, institution d’État, s’inspire logiquement du service national mais également d’organisations éducatives. La filiation la plus flagrante est celle du scoutisme, liée à l’expérience du général de La Porte du Theil chez les Scouts de France.

On y retrouve le même salut, le même code de conduite, un uniforme semblable et les mêmes finalités : entraînement physique, vie en campagne, développement du caractère, participation au service du pays, le sens de Dieu…

Le chant « Notre drapeau » est évocateur de ce sens du service de la Patrie qu’insuffle ce mouvement résolument attaché à la France.

Notre Drapeau dans notre CD Chants des Chantiers de la Jeunesse

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S.S. BENOIT XV

benoitxvComme s’il était épouvanté par la vision de la contre-église qui va dévorer la Chrétienté, le Saint-Père s’écrie dans son Motu Proprio du 25 Juillet 1920 :

« Voici que mûrit l’idée que tous les pires fauteurs de désordre appellent de leurs vœux et dont ils escomptent la réalisation, de l’avènement d’une République universelle, basée sur les principes d’égalité absolue des hommes et la communauté de biens d’où soit bannie toute distinction de nationalités et qui ne reconnaisse ni l’autorité du père sur ses enfants, ni celle du pouvoir public sur les citoyens, ni celle de Dieu sur la société humaine. Mises en pratique, ces théories doivent fatalement déclencher un régime de terreur inouïe et aujourd’hui déjà une partie notable de l’Europe en fait la douloureuse expérience. »

Ayez pitié Seigneur dans notre CD Chants de Poilus 1914-1918

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La guerre inconnue – Gus Bofa

BlesseJ’ai vu en septembre 1914, sur un champ de bataille imité de 70, le sergent N… charger de force, sur ses épaules, son capitaine blessé au mollet, qui ne pouvait pas marcher, et l’emporter vers l’arrière, sous une grêle de balles.

Image d’héroïsme, un peu vulgarisée par les plus mauvais chromos de notre enfance, mais émouvante encore.

Ce beau geste fut d’ailleurs inutile, au moins pour l’officier, qui arriva mort à destination. Non de sa blessure, qui était légère, mais de quelques 31 autres projectiles de calibres divers, qu’il avait reçus dans le dos, pendant le trajet.

Quant au courageux petit sergent, miraculeusement protégé par sa bonne pèlerine en peau de capitaine, il avait atteint, sain et sauf, le poste de secours, sans une égratignure.

Gus Bofa
(Le Crapouillot août 1930)

Alsace Lorraine dans notre CD Chants de poilus 1914-1918

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notre nouveau CD: Chants des Chantiers de la Jeunesse

i01DAXX22XX.QXD« Compagnons Jacques m’a dit »…
Ils avaient 20 ans en 1940. Comme l’écrivit Victor Hugo, « Quand tout semble perdu, seul le chant reste ». Ce fut le génie du général de La Porte du Theil de mettre le chant choral au centre de la pédagogie des Chantiers qu’il fut chargé de créer, après la débâcle, par le chef de l’État. Il s’agissait d’encadrer la classe 40 puis celles qui suivraient, en zone sud et en Afrique du Nord, le service militaire ayant été suspendu par l’armistice.
Les Chantiers de la jeunesse, sans armes, apolitiques, animés par des cadres de réserve et d’active, formèrent 400 000 jeunes à la vie en équipe et au chant. Dispersés en pleine nature pour des chantiers forestiers, agricoles ou d’infrastructures, ils contribuèrent à pallier l’absence de plus d’un million de prisonniers de guerre en Allemagne.
Voici 21 chants des Chantiers, issus pour la plupart des répertoires militaire, scout et des provinces, ici rassemblés par le Chœur Montjoie, en hommage à ceux qui les chantèrent pendant – et longtemps après – la guerre (et dont les cadets fêtent leurs 90 ans !).
Comme l’écrit Louis Fontaine dans sa préface : « Le Chœur Montjoie fait revivre les années de tristesse et d’incertitude où, malgré tout, chanter était une forme de résistance non seulement à l’ennemi mais plus simplement au désespoir. […] Une occasion mélodieuse de ne pas oublier la façon très courageuse et très française dont 400 000 jeunes de chez nous firent preuve face à l’adversité avant, pour beaucoup, de reprendre la lutte. »

CD de 21 chants accompagné d’un livret de 32 pages en quadrichromie,comprenant une introduction du général de La Porte du Theil, les textes des chants et de nombreuses illustrations.

Chants des Chantiers de la Jeunesse

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La guerre Inconnue – au bois le Prêtre

nov14Au bois-le-Prêtre, il y avait un bout de boyau à peu près neutre. Un Allemand d’un côté, un français de l’autre le surveillaient.

Par temps de neige ou de brouillard il était assez difficile de distinguer le welche du boche : du reste, par convention tacite, ils ne se faisaient pas de mal.

Un officier d’état-major visitait les lignes. Montrant le feldgrau, il interroge le poilu :

– Et ça, là-bas, qu’est-ce que c’est ?
– C’est l’autre con, mon capitaine.

Alexandre Arnoux
(Le Crapouillot, août 1930)

Rosalie dans notre CD Chants de Poilus 1914-1918

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Le petit Grégoire

botrel_theodorThéodore Botrel, l’auteur du Petit Grégoire naquit à Dinan en 1869 et mourut à Pont Aven en 1925.

Issu d’une famille de forgerons, il fut employé aux chemins de fer avant de venir à Paris où, dans son costume breton, il devint immensément populaire. Ses chansons furent et sont encore chantées dans la France entière.

Grégoire fut publiée en 1901 dans son recueil Chansons de la fleur de lys et chante la gloire des chouans du sud de la Bretagne dont le chef, Jean Cottereau, était surnommé Jean Chouan car il ralliait ses hommes en lançant le cri du chat-huant !

Grégoire est devenu le symbole des paysans qui s’étaient rassemblés et armés pour défendre Dieu et le Roi contre la Révolution anticléricale et sanguinaire.

Pierre Chaumeil
(citation extraite de CFC édité par le Centre Henri et André Charlier, 1988,
en introduction au chant)

 

Notre CD : Chansons de la fleur de lys

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La guerre Inconnue – Pierre Mac Orlan

medailleC’est à Nancy, devant la gare de Jarville. Le 20e corps dont je fais partie est déjà engagé, le 2-6-9 embarque à son tour.

Les Nancéens dont l’émotion est tout à fait indescriptible, se tiennent tout près des régiments, derrière les faisceaux. Pas d’exclamation, pas de cris. La brigade coloniale (le 42e et 44e) défile. Les hommes sont tout à fait des hommes d’infanterie coloniale comme elle était avant la guerre, quand les longues moustaches n’étaient pas rasées. La clique sonne : Pour être soldat de marine…

Alors les professionnels s’arrachent leurs médailles coloniales et les lancent dans la foule. Les soldats crient : «  On va en chercher d’autres ! » C’est tout à fait conforme aux boniments historiques, mais c’est également vrai. Pour quelques raisons qui me paraissent inexplicables, je préfère ce souvenir à d’autres infiniment pleins d’esprit mais tout aussi inutiles.

Pierre Mac Orlan
(Le Crapouillot août 1930)

Encore un p’tit verre de vin dans notre CD Chants de poilus 1914-1918

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Bourgeois et paysans – La guerre de Vendée

Le_VendéenDans ces provinces essentiellement rurales, la population souffre du renchérissement des denrées, qui contribue à la recrudescence de la misère.

En effet, en février 1793, les assignats ont déjà perdu la moitié de leur valeur, et l’écart entre le coût de la vie et la rémunération du travail s’est considérablement creusé.

A l’inverse, les bourgeois des villes et des gros bourgs se sont beaucoup enrichis dans le commerce des assignats. Composée de négociants, de juges, d’avocats, de fonctionnaires de l’Etat et de propriétaires, cette bourgeoisie hétéroclite détient le pouvoir économique et politique et, dans l’ensemble, a adhéré aux idées de la Révolution.

Les paysans bretons et vendéens sont beaucoup plus hostiles à ces patriotes nouveaux riches qu’à leurs anciens seigneurs.

 

Fleur de Reine dans notre CD Vendée 1792-1796

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Le clergé – La guerre de Vendée

messeL’Ouest catholique et royaliste manifeste très tôt une vive opposition aux bouleversements créés par les événements révolutionnaires de 1789.

La constitution civile du clergé, adoptée par l’Assemblée constituante du 12 juillet 1790, suscite une franche hostilité en Bretagne et en Vendée : plus de 80% des prêtres refusent de jurer fidélité à leur nouveau statut, et l’arrestation de nombre de ces prêtres réfractaires aggrave les tensions.

Les prêtes assermentés étant trop peu nombreux, beaucoup de paroisses restent sans curé, et l’exercice du culte prend un caractère clandestin.

 

La messe dans les bois dans notre CD Vendée

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Moyen Âge

moyenageLe peuple du Moyen Âge prétendu si misérable chantait toute la journée, en labourant comme en filant, des chansons gaies comme la naissance du printemps, des chansons tristes, si belles qu’elles sont pour l’âme une consolation. Ce peuple, comme nous, subissait les privations, la maladie et la mort, comme tous les peuples de tout temps depuis le péché originel.

Mais ce peuple du Moyen Âge voulait vivre l’idée du bien qui était en lui. Chacun avec sa propre nuance en était possédé. Le roi saint Louis en était le modèle. Ce bien était la pacification de l’âme quoi qu’il advînt et par delà mort. C’est pourquoi il chantait ; et nous ne chantons pas. Ou bien ce que nous chantons périra sans laisser de trace et sans postérité.

Henri Charlier
(citation extraite de CFC édité par le Centre Henri et André Charlier en 1988)

 

Notre CD : Chants du Moyen Âge

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La Guerre Inconnue – sentinelle

sentinelleJe suis arrivé au front en mai 1915. Pour mes débuts on m’avait placé, vers minuit, en sentinelle à un croisement de chemins, non loin d’un cantonnement de la zone. Le caporal qui m’accompagnait me dit en me quittant :

– Voilà la consigne. Tu ne laisses passer que les gens qui ont le mot.
– Et quel est le mot ?
– Ça, mon vieux, je n’en sais rien. Démerde-toi !

Nuit tranquille. Par bonheur personne ne passait sur le chemin. Tout de même, à la fin, un motocycliste arriva. Je l’arrête impérativement.
– Le mot ?

Alors le garçon débonnaire cria :
– Austerlitz ! hé ! andouille !

Je n’ai jamais compris si c’était vrai. Mais, ce jour-là j’ai compris que la guerre durerait longtemps.

Alexandre Arnoux (Le Crapouillot, août 1930)

La Madelon dans notre CD Chants de Poilus 1914-1918

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Début de la guerre de Vendée

machecoulL’élément déclencheur de l’insurrection vendéenne est sans nul doute la levée en masse de 300 000 hommes décrétée par la Convention girondine le 23 Février 1793.

Ce décret exempte de l’enrôlement dans l’armée tous les fonctionnaires et les membres de la garde nationale qui sont mobilisés sur place.

La plupart des recrues virtuelles sont opposées à la conscription, et la majorité des Vendéens passe ainsi à la rébellion ouverte.

Les massacres de Machecoul, qui se déroulent à partir du 11 mars 1793, sont l’un des tout premiers épisodes sanglants de cette guerre de Vendée.

Située non loin de Nantes, capitale historique du pays de Retz, Machecoul, chef-lieu de district, est en 1793 une petite ville active de 3600 habitants, connue pour la prospérité de son commerce de grains et de farines.

notre CD Vendée 1792-1796

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Craonne

Monument de Craonne

Le monument aux morts de Craonne.

Ville du département de l’Aisne, au sud est de Laon en région Picarde.

La région de Craonne est le théâtre de combats très meurtriers pendant la Première Guerre mondiale. Les trois plateaux de Vauclerc, des Casemates et de Californie, qui constituaient l’est du Chemin des dames, sont conquis par le général de division Joseph Alfred Micheler le 4 mai 1917. Enlevés le 27 mai 1918 par les allemands, ils sont repris en octobre 1918 par l’armée du général Charles Mangin.

L’ancien village de Craonne a été complètement détruit au cours de la Première Guerre mondiale lors des différentes batailles du chemin des Dames.

Le nom de Craonne est rendu célèbre par la Chanson de Craonne, chant contestataire entonné par des soldats français durant la guerre entre 1915 et 1917 et, notamment, par des soldats qui se sont mutinés après l’offensive meurtrière du général Nivelle au Chemin des Dames en 1917.

La chanson de Craonne dans notre CD Chants de poilus

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Dimanche 22 Mars 2015 à Nogent sur Marne

le 22 mars 2015Le Chœur Montjoie Saint Denis sera présent pour rendre hommage à l’Armée française

le 22 mars 2015 de 13h à 18h à la Grande scène Watteau , 1 place du théâtre 94430 Nogent sur Marne.

Venez nombreux à cette journée parrainée par le  capitaine Dominique  Bonelli,

organisée par le Comité de Liaison pour l’Honneur Français.

Nombreuses personnalités pour animés Débats, témoignages de combattants, historiens, Officiers..

 

 

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La Marseillaise

dup5_pinelli_001fLe 25 avril 1792, quelques jours après la déclaration de guerre de la France à l’Autriche, l’officier de génie Rouget de Lisle (1760-1836), poète et musicien, alors en garnison à Strasbourg, compose Le Chant de guerre de l’Armée du Rhin à la demande du maire de la ville. Il s’inspire des textes du XVIIe siècle appelant à la défense du royaume et d’une musique de Mozart. Six couplets montrent que la patrie est à la fois la terre des ancêtres et celle de la liberté et de l’égalité, valeurs universalistes mais enracinées dans une terre qu’il faut défendre les armes à la main. Le chant parvient à Montpellier puis est repris par les fédérés marseillais en route vers Paris, où ils vont être acteurs de la chute de la monarchie aux côtés du peuple de la capitale le 10 août 1792. C’est pourquoi on l’appelle Hymne des Marseillais puis La Marseillaise. Elle est parfois qualifiée de sanguinaire, voire de raciste. En fait, elle est un chant de guerre contre toute forme de tyrannie.

 

Consacrée une première fois chant national le 26 messidor an III ( 14 juillet 1795), elle le devient définitivement sous la IIIe République, en 1789.

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le 26 juin 1793 : préparation de la bataille de Nantes

Peinture : Siège de Nantes en 1793Le 20 juin, avant de quitter Angers pour Nantes, les généraux de l’Armée Catholique et Royale  ont adressé à la garnison de Nantes cet ultimatum :

« — Messieurs, aussi disposés à la paix que préparés à la guerre. Nous tenons d’une main le fer vengeur, et de l’autre le rameau d’olivier. Toujours animés du désir de ne point verser le sang de nos concitoyens et jaloux d’épargner à cette ville le malheur incalculable d’être prise de vive force : après en avoir délibéré en notre conseil, réuni au quartier général à Angers. Nous avons arrêté à l’unanimité de vous présenter un projet de capitulation dont le refus peut creuser le tombeau de vos fortunes, et dont l’acceptation, qui vous sauve, va sans doute assurer à la ville de Nantes un immense avantage et un honneur immortel. En conséquence. Nous vous invitons à délibérer et statuer que le drapeau blanc sera de suite, et six heures après la réception de notre lettre, arboré sur les murs de la ville. Que la garnison mettra bas les armes et nous apportera ses drapeaux. Que toutes les caisses publiques, tant du département, du district, de la municipalité, que des trésoriers et quartiers-maîtres, nous seront pareillement apportées : que toutes les armes nous seront remises : que toutes les munitions de guerre et de bouche nous seront fidèlement déclarées : et que tous les autres effets, de quelque genre que ce soit, appartenant à la République, nous seront indiqués et livrés, pour que par nous il en soit pris possession au nom de Sa Majesté Louis XVII, Roi de France et de Navarre, et au nom de Monseigneur le Régent du royaume. Qu’il nous sera remis pour otages les députés de la Convention nationale, présents en mission dans la ville de Nantes et autres dont nous conviendrons. A ces conditions, la garnison sortira de la ville sans tambours ni drapeaux : des officiers seulement avec leurs épées et des soldats avec leurs sacs. Après avoir fait serment de fidélité à la religion et au Roi, et la ville sera préservée de toute invasion, de tout dommage et mise sous la sauvegarde et protection de l’armée catholique et royale. En cas de refus, au contraire, la ville de Nantes, lorsqu’elle tombera en notre pouvoir, sera livrée à une exécution militaire et la garnison passée au fil de l’épée. »

La panique s’empare de la ville…

Chants de Vendée

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La loi salique

Clovis , le fils de Childéric Ier.

Clovis, roi des Francs

Au Ve siècle, rédigée dans les dernières années du règne de Clovis, la loi salique est une succession d’articles qui s’enchaînent les uns après les autres, destinés essentiellement à régler les problèmes de procédure concernant les personnes et les biens. Le texte primitif sera plusieurs fois remanié jusque sous le règne de Charlemagne. Cette loi restera pour l’essentiel en vigueur au royaume de France pendant mille deux cents ans.

Chants du Moyen Âge

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La Guillotine

guillotineAu XVIIIe siècle, la peine de mort est remise en question dans toute l’Europe. Quand la Révolution s’empare de ce sujet brûlant, le roi a déjà supprimé la torture judiciaire. Or, les révolutionnaires maintiennent la peine capitale. Voulant cependant rendre l’exécution la moins inhumaine possible, ils adoptent la machine dont le principe est proposé par le docteur Joseph Ignace Guillotin, député à l’Assemblée constituante. La rapidité et la novation de cet engin, qui portera son nom, marquent les esprits, si bien que la guillotine devient l’emblème de la Révolution.

Chants de France VIII

Vendée 1792-1796

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Dimanche 13 juillet 2014  

Dans le cadre de l’émission Lumière de l’Espérance, diffusée en directe, sur Radio Courtoisie  le dimanche 13 juillet de 12h à 13h30,

et afin de rendre hommage à l’Armée Française Grégoire Boucher recevra Jacques Arnould chef du Choeur Montjoie Saint Denis qui présentera un résumé de l’histoire Militaire à travers un florilège de chants de soldat.

CF VIII

CPCDMA

 

 

 

 

Chants de France VIII:  Chants de Poilus:  Chants du Moyen Âge:

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Centenaire du premier conflit mondial 1914-1918

CPÀ l’approche du 11 novembre, le Choeur Montjoie Saint Denis rend hommage aux Poilus, en interprétant les chants des tranchées qu’ils murmuraient ou chantaient à pleine voix pour se donner du coeur à l’ouvrage, résister aux assauts de l’ennemi ou charger baïonnette au canon. En cette période de commémoration du 100e anniversaire des batailles héroïques de la Grande Guerre qui restent gravées dans nos mémoires (comme Verdun, la Marne ou la Somme), les combattants de 14-18 se devaient d’être honorés pour avoir défendu pied à pied notre terre de France, et notamment l’Alsace- Lorraine, et nous avoir légué un pays libre. Voilà donc : Chants de Poilus et autres refrains de la Grande Guerre Sur un même CD de 71 minutes, vous retrouverez ainsi la célèbre Madelon, la très émouvante Enfant de StrasbourgLa Marche lorraineSambre et MeuseRosalie, Le Bouquet d’YpresLa Chanson de Craonne ouVerdun ! On ne passe pas ! « Lorsqu’éclata la guerre, au début août 1914, revinrent tout naturellement sur les lèvres de tous les chansons patriotiques de l’après-1870, pleurant l’Alsace-Lorraine perdue et exaltant l’idée de la revanche, note Jean Bourdier dans sa préface. Puis d’autres refrains vinrent les rejoindre, directement inspirés par le conflit en cours, goguenards ou tragiques, amers ou triomphants, venus d’artistes en vogue ou montés spontanément des tranchées ». « Dans l’enlisante boue des Flandres comme sur la scène des cabarets parisiens, dans l’enfer de Verdun comme dans les rues de Montmartre ou de Belleville, la France entière chantait. » Nos Alliés anglais, américains et russes, comme les Allemands, ne sont pas oubliés dans ce CD… car ils chantaient eux-aussi !

Notre CD:  Chants de Poilus 1914-1918

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Jeanne d’Arc 1412-1431 – victime

bucherArc1Suit une période d’inactivité et de déceptions. Le 21 septembre 1429 le roi dissout l’armée royale. Le 23 mai 1430, devant Compiègne, elle est capturée par les Bourguignons. Le 25 mai 1430 l’université de Paris, acquise à la cause anglo-bourguignonne, fait des démarches pour qu’elle soit livrée à l’Inquisition. En novembre elle est vendue pour dix mille écus aux Anglais. Ceux-ci veulent obtenir sa condamnation pour hérésie afin de jeter le discrédit sur la légitimité du sacre de Charles VII.
De prison en prison et malgré deux tentatives d’évasion, elle est finalement enfermée peu avant Noël, les fers aux pieds, au château-forteresse de Bouvreuil sur les hauteurs de Rouen. Les Anglais confient l’instruction du procès pour hérésie à Pierre Cauchon, évêque de Beauvais, dont relevait Compiègne.
Le 9 janvier 1431, celui-ci ouvre le procès en matière de foi. Le 21 février, Jeanne, après s’être vu refuser la permission d’assister à la messe, comparaît devant un tribunal ecclésiastique composé de quarante-trois assesseurs, prêtes, moines et religieux, la plupart pro-Anglais.
Le 27 mai 1431 commence le procès ordinaire bientôt suivi du jugement. Parmi les soixante-dix articles d’accusation, reproche lui est fait de son insoumission à l’Eglise et du port de l’habit d’homme qu’elle avait choisi pour préserver sa pureté.
Le 30 mai, Jeanne apprend la sentence finale : elle sera brûlée vive. Jeanne n’avait que dix-neuf ans.
En 1436, selon ce qu’elle avait annoncé, Paris est libérée et le royaume de France rétabli dans son intégrité. En 1455, le pape Calixte III ordonne la révision du procès. Jeanne est réhabilitée en 1456, béatifiée en 1909 et canonisée en 1920. En 1922, sainte Jeanne d’Arc est proclamée patronne secondaire de la France par le pape Pie XI.

Chant: Carillon de Vendôme dans notre CD Chants d’Europe IV

Chant: La marche lorraine dans notre CD Chants de poilus

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Le 8 Mai 2014 récital à Bailly dans les Yvelines

 L’Union National des Combattants vous convie à un récital du Choeur Monjoie Saint Denis,

le jeudi 8 Mai 2014 à 20 heures à la salle des fêtes de Bailly (yvelines) .

LIBRE PARTICIPATION AUX FRAIS

Venez nombreux à notre rencontre pour évoquer  l’histoire de France par le chant militaire..

nos albums: Poilus, Paras, cavalerie

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Notre nouveau CD: Chants de foi, de fête et de guerre du Moyen Âge

Après des chants de Noël et des chants de chasse en 2012 et des chants de scouts en 2013, le Chœur Montjoie Saint Denis nous emmène cette année dans ces dix siècles autour de l’an mil ( du Ve au XVe siècles) –  le Moyen Âge et la Chrétienté, grâce à ces très beaux chants.

Ce florilège de dix-neuf chants et onze morceaux choisis de musique médiévale, interprétés fort joliment au luth, à la flûte et au tambourin, témoigne du bel ouvrage des anciens. Il nous plonge tour à tour en des lieux et des ambiances fort variées : de l’amour à la guerre, de la prière à la fête, du travail au récit d’événements glorieux.

Certains de ces chants sont très certainement inédits, tel ce splendide « Chant du dernier jour » composé pour l’an mil, retrouvé sur un parchemin provenant de l’abbaye d’Aniane. Tel encore ce « Jérusalem mirabilis » de la première croisade qui, n’en doutons pas, va retrouver grâce à ce disque une nouvelle notoriété dans les fêtes médiévales. D’autant que le livret richement illustré qui accompagne ce CD contient toutes les paroles de ces chants, y compris de ceux qui n’y sont que joués, pour en faciliter l’apprentissage sur un accompagnement musical de grande qualité.

« En avant donc sous les plis de la Montjoie, avec ces musiques et ces chants qui nous entraînent à la suite des saints et des héros, des rois et des paysans, des chevaliers et des artisans qui firent la France et la Chrétienté », comme nous y invitent, dans leur préface, l’écrivain Louis de Condé et le chef de chœur Jacques Arnould. Des chants de joie et de foi qui sont aussi à méditer.

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1914 L’avant-guerre

Maurice Barrès

Que s’est-il donc passé ? Comment le sel en est-il venu à s’affadir à ce point ? Qu’on se rappelle le merveilleux printemps spirituel qui éclatait de toutes parts à la veille de la guerre : alors l’Eglise réapparaissait soudain dans sa gloire d’aïeule vénérable, d’auguste gardienne des antiques secrets du vivre et du mourir, et le monde étonné de l’avoir trop longtemps délaissée se tournait vers Elle. Claudel, le Cyclope subjugué par l’Enfant-Roi de Bethléem, recréait les premiers âges du monde dans sa grotte marine. Péguy, le pèlerin de Chartres, voyait l’Univers comme une paroisse de son Orléanais dans le giron de Dieu ; Jammes, l’Oegipan baptisé par saint François au bord du Gave béarnais, conviait toute la création à louer le Pain et le Vin changés au Corps et au Sang de Dieu ; Psichari, le centurion des déserts de l’Adrar, découvrait dans l’Armée l’image d’une soumission plus haute ; Augustin Cochin, le jeune chartiste doucement obstiné, démasquait le muffle de la Bête apocalytique « pleine  de paroles » sous les sept voiles du messianisme démocratique ; et sur le parvis des Gentils, ceux qu’on appelait en ce temps-là les apologistes du dehors renforçaient le chœur de ces croyants ; un Maurras saluait dans l’Eglise le temple des définitions du devoir ; un Barrès la défendait de toute son âme contre les vétérinaires et les épiciers républicains qui voulaient laisse tomber en ruines ses sanctuaires et, haussant le débat au-dessus de l’hypocrite jurisprudence où un Briand voulait le confiner, il montrait dans l’Hostie élevée par la main du prêtre «  une arme contre la bassesse, une flamme dont ceux qui la possèdent rendent témoignage qu’elle est leur trésor »

(Extrait de « Le Temps de la colère » de R. Vallery-Radot éditions Bernard Grasset)

CD : Chants de Poilus 1914-1918 chant: Ayez pitié Seigneur de ceux qui ne sont plus

 

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Gwin-ardent (eau de vie)

L’eau-de-vie fut élaborée au Moyen Âge par des alchimistes qui tentaient de créer un élixir de longue vie. On lui a longtemps attribué des vertus médicinales, avec une certaine raison car le degré alcoolique de la plupart des eaux-de-vies en faisait d’excellents antiseptiques utilisables en internes.
Gwin ardent ou Gwin-ardant est un des nombreux noms de l’alcool en Bretagne.
Le bouilleur de cru est une personne habilitée à produire ses propres eaux de vie. Ce n’est pas une profession mais un statut qui découle du statut de propriétaire récoltant (ne pas confondre avec distillateur qui est une profession). Certains bouilleurs de cru bénéficient d’une allocation en franchise leur donnant droit à une exonération de taxes sur les 1 000 premiers degrés d’alcools pur qu’ils produisent. C’est ce que l’on nomme « privilège », et par abus de langage « droit de bouillir ». En France, depuis 1959, ce privilège n’est plus transmissible par héritage, et s’éteindra donc au décès des derniers détenteurs. Depuis 2008, les bouilleurs de cru ne bénéficiant pas du privilège sont taxés à 50 % sur les dix premiers litres d’alcool pur et ensuite à 100 %.

A la santé du Roi dans notre CD Chansons de la fleur de lys

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21 janvier 1793 – 14/18- Fatima et 2014

Messe de réparation le mardi 21 janvier 2014 à 10 h place de la Concorde à Paris

« Ah, la République vous dépense du sang comme l’eau claire », s’écriait Joseph de Maistre en 1794, en songeant aux 70 000 morts qu’avaient coutés l’éphémère conquête du piémont par les armées de la Révolution.
Alors que nous entrons dans ces quatre années de commémoration de la Grande Guerre, comment ne pas y voir une conséquence dramatique du « suicidaire assassinat » du Roi Louis XVI le 21 janvier 1793 ?
La chute de la Royauté remplacée par la dictature idéologique irresponsable nous amena cinq invasions en 200 ans, si amèrement payées par nos familles.

Chant : complainte de Louis XVI aux Français dans CD : Vendée 

 

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Ce que c’est qu’un drapeau

Et quand l’office est terminé et qu’après une dernière prière pour mes morts chéris et pour tous ceux que j’aime, je sors de l’église et descends les marches du parvis, je remercie encore une fois le Dieu de bonté qui m’accorde la grâce d’achever ma vie en bon chrétien, en bon Français, de mêler sans cesse ces deux sentiments dans mon cœur et de regarder le ciel à travers les glorieuses déchirures du drapeau.

(extrait de la messe du patriote de François Coppée)

notre CD: Chants des Poilus et autres refrains de la Grande Guerre

 

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Lorraine

Ancienne province de l’Est de la France qui inclut les départements de la Meuse, La Moselle, la Meurthe et Moselle et les Vosges.
Terre de liaison, de molles ondulations caractérisent un paysage verdoyant, à dominance de prairies, notamment à l’ouest et au sud, qui se prolonge très naturellement en direction du Luxembourg et de la Sarre d’un côté, vers la Champagne, le plateau de Langres et la Franche-Comté de l’autre.
La Moselle, la Meuse et leurs affluents, ceux de la Saône supérieure également, innervent toute la région en une multitude de stries qui sont autant de voies de communications.

Chant : Alsace-Lorraine  dans notre CD Chants de Poilus

 

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Alsace

BlasonAlsace

(Ill. ancien blason de l’Alsace)

La plaine d’Alsace appartient à la partie occidentale du fossé rhénan. Etroitement enserrée entre le Rhin et les Vosges, elle a une spécificité très marquée et a, de ce fait, gardé son originalité. Cependant, elle communique facilement au sud avec la Bourgogne et la Suisse, au nord avec les pays rhénans et la Bassin parisien par la dépression du col de Saverne

Chant : Alsace-Lorraine  dans notre CD Chants de Poilus

 

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Marie Antoinette, le 16 octobre 1793

Hommage à la reine Marie Antoinette assassinée il y a 220 ans, le 16 octobre 1793.
Rien ne semble arrêter la terreur ! la Reine suit le destin tragique de son mari, tué 9 mois plus tôt, le 21 janvier 1793.
Et le malheur n’arrivant jamais seul le même 16 octobre, Chatillon, capitale de la Vendée insurgée depuis 7 mois, est prise par les armées de la République.
Le lendemain, 17 octobre, le calvaire des Vendéens se poursuit par la défaite de Cholet. Le 18, les débris de l’armée vendéenne vont franchir la Loire à Saint-Florent-le-Vieil pour la Virée de Galerne, espérant trouver renforts et secours en Bretagne et à Granville.
Bonchamps fait libérer 5 000 prisonniers républicains que la foule des Vendéens voulait exterminer.
Honneur à « cette forte race qui engendra les combattants de 1793 et qui, fière et libre, perdure », selon la belle formule de Georges Bordonove.
En ces jours d’octobre, que le souvenir de la reine assassinée et celui du génocide franco-français qui perdure lui aussi, polymorphe, ravissent force et courage des Français dans le bon combat quotidien.

chant: Fleur de reine notre CD Chansons de la fleur de Lys

notre CD : Chants de la Vendée militaire 1792-1796

 

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XXe anniversaire de la fin de l’URSS

Le communisme a été pour des millions d’hommes une espérance et/ou une souffrance indicible. Comment et pourquoi cette espérance a-t-elle été déçue ? Tout dans le monde soviétique était-il à rejeter ? Le 25 décembre 2011, cela a fait exactement 20 ans que l’URSS a fini d’exister. Le régime soviétique peut-il être expliqué à ceux qui ne l’ont pas connu ? 20 ans après la fin de l’Union soviétique, le monde est-il devenu meilleur ?
Or, 20 ans après, le système soviétique dictatorial et tous ses crimes et toutes les tragédies qu’il a engendrés paraissent oubliés.
Nous saluons, en chantant les héros et les martyrs, les innombrables combattants de la liberté.

CD : chants de liberté

 

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Jean Cottereau (1757-1794)  

Jean Cottereau, fils de Pierre Cottereau dit Chouan,et de Jeanne Moyné, son épouse, est né le 30 octobre 1757, en la paroisse de Saint-Berthevin. Il décède le 18 juillet 1794 à Olivet.
Né d’une pauvre famille de sabotiers manceaux, il pratique, dès l’âge le plus tendre, la contrebande du sel en compagnie de ses frères. Arrêté par les gabelous (douaniers) sa mère vient à pieds à Versailles demander sa grâce, le Chef d’Etat, Louis XVI lui accorde ! la gratitude en fera un des fers de lance de l’insurrection royaliste.
Jean Chouan
, de son vrai nom Jean Cottereau  est avec ses frères Pierre, François et René Cottereau, un des chefs de l’insurrection contre-révolutionnaires et royaliste qui s’est développée en Mayenne en 1792 et 1793. Son surnom « Jean Chouan » est à mettre en relation avec son rôle dans la Chouannerie du Bas-Maine.  Il était aussi surnommé « le gars mentoux » (le gars menteur en patois mayennais).

CD Vendée, Chant : Jean Cottereau

 

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Jacques Cathelineau, général vendéen

L’insurrection vendéenne, déclenchée par Jacques Cathelineau en mars 1793, fut provoquée par le refus du décret de la Convention du 24 février 1793 ( la levée de 300 000 hommes) qui intervenait dans un climat déjà alourdi par des difficultés économiques et l’hostilité des Vendéens à la Constitution civile du clergé.
Fils d’un simple maçon et colporteur de son état, Jacques Cathelineau fut dénommé « le saint de l’Anjou », réputation qui explique peut-être le succès immédiat de son entreprise, dont il est cependant difficile de dire s’il la préparait depuis de longs mois ou si elle fut spontanée.
Le 12 juin 1793 à Saumur, Cathelineau, personnage charismatique, est désigné par les seigneurs vendéens comme le premier généralissime de la « grande armée catholique et royale ». Après quelques victoires contre les républicains facilitées par sa connaissance du monde rural, il organise l’attaque de Nantes, afin de pouvoir disposer d’un port.
Son armée sera repoussée et il mourra le 14 juillet à Saint-Florent des blessures reçues pendant ces combats après avoir sauvé du massacre un grand nombre de pauvres prisonniers républicains que la foule vendéenne voulait exterminer en oubliant le «  Notre Père ».

La Chanson de Cathelineau dans CD : Vendée 1792-1796

 

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Les Bleus

La Garde nationale est le nom donné lors de la Révolution française à la milice de citoyens formée dans chaque ville, à l’instar de la garde nationale créée à Paris. Elle a existé sous tous les régimes politiques de la France jusqu’à sa dissolution en juillet 1871, aux lendemains de la Commune de Paris..
Les gardes nationaux furent, à partir d’août 1792, dénommés « Bleus » en raison de leur livrée.
Les paysans, menacés par la dictature jacobine, se soulèvent, et, en Vendée plus qu’ailleurs, mettent en déroute la garde nationale et les patauds.

Tableau : La Garde nationale de Paris part pour l’armée. Septembre 1792 – par Léon Cognet (1836).

Chant les bleus dans CD Chants d’Europe III

Chant les bleus sont là dans CD Vendée 1792-1796

 

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Isabelle de Hainaut

Femme de Philippe II Auguste, elle devient la plus jeune reine de France.
Née en 1170, c’est la première des trois épouses de Philippe Auguste, roi de 1180 à 1223. Elle est mariée et reine à l’âge de 10 ans. Mère de Louis VIII le Lion, Isabelle meurt en 1190, en donnant le jour à des garçons jumeaux qui ne survivent pas. Elle est inhumée à Notre-Dame de Paris.

La berceuse blanche      écouter notre CD Chansons de la fleur de lys

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Charles Péguy (Orléans 7/01/1873-Villeroy 5/09/1914)

Extrait du « Mystère des saints innocents » paru en 1912

[…]
Peuple soldat, dit Dieu, rien ne vaut le Français dans la bataille. (Et ainsi rien ne vaut le Français dans la croisade).
Ils ne demandent pas toujours des ordres et ils ne demandent pas toujours des explications sur ce qu’il faut faire et sur ce qui va se passer.
Ils trouvent tout d’eux-mêmes, ils inventent tout d’eux-mêmes, à mesure qu’il faut.
Ils savent tout, tout seuls. On n’a pas besoin de leur envoyer des ordres à chaque instant.
Ils se débrouillent tout seuls. Ils comprennent tout seuls.
En pleine bataille, ils suivent l’événement. Ils se modifient suivant l’événement. Ils se plient à l’événement.
Ils se moulent sur l’événement. Ils guettent, ils devancent l’événement.
Ils se retournent, ils savent toujours ce qu’il faut faire sans aller demander au général.
Sans déranger le général.
Or il y a toujours la bataille, dit Dieu. Il y a toujours la croisade. Et on est toujours loin du général.
C’est embêtant, dit Dieu. Quand il n’y aura plus ces Français.
Il y a des choses que je fais, il n’y a aura plus personne pour les comprendre
[…]
Tels sont nos Français, dit Dieu. Ils ne sont pas sans défauts. Il s’en faut. Ils ont même beaucoup de défauts. Ils ont plus de défauts que les autres. Mais avec tous leurs défauts je les aime encore mieux que tous les autres avec censément moins de défauts. Je les aime comme ils sont.

nos CD : Chants d’Europe IChants de France VIIIChants de France XIChants traditionnels des parasChants de poilus,

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Promotion CD jusqu’au 2 avril 2013

Voici notre promotion pour le premier trimestre 2013, nous avons sélectionné 16 CD afin de vous permettre de compléter ou de créer votre collection.

Chaque CD est au prix de 15€ au lieu de 20€ soit une remise de 25%. Il ne faut pas oublier une participation forfaitaire aux frais d’envoi. Vous trouverez ci-dessous les CD retenus.

  • Chants de France: 8 – 9 – 10 – 11
  • Chants d’Europe: 1 – 2 – 3 – 4 – 5 – 6
  • Catégorie Histoire : Chants de poilus – Chansons de la fleur de lys – Chants de liberté
  • Catégorie de tradition : Chants de la vigne et du vin – Chants de la marine en bois – Chants de pèlerinage à Notre Dame

ATTENTION: Cette promotion terminera le 2 avril 2013 minuit.

Salutations chantantes

Choeur Montjoie

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La Première Guerre mondiale 1914-1918

Ce conflit mobilise le plus de combattants sous le drapeau français. On compte 8,7 millions d’hommes qui se battent pour la France, dont 608 000 venus des colonies et près de 40 000 volontaires étrangers.
Plus de 90 % des classes 1914 à 1917 sont ainsi incorporées.
Cette Première Guerre mondiale a fait  1,7 ou 1,9 million de Français morts, dont 1,4 million de soldats et 300 000 civils, auxquels s’ajoutent les 200 000 victimes de la grippe espagnole de 1918.

Ayez pitié, Seigneur de ceux qui ne sont plus    écouter notre CD Chants de Poilus et autres refrains de la grande guerre.

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Évariste Carpentier (1845-1922)

EmbuscadeIl y a 90 ans s’éteignait Evariste Carpentier, peintre belge de scènes historiques, scènes de genre et paysages animés. Il fut professeur (1897-1919) et directeur (1904-1910) à l’ Académie des Beaux-Arts de Liège.
Issu d’une famille de modestes cultivateurs de Kuurne, village proche de Courtrai en Flandre Occidentale, Évariste Carpentier suit, dès 1861, des cours à l’Académie des beaux-arts de Courtrai sous la direction d’Henri De Pratere. Il y obtient plusieurs distinctions.

Nous avons choisi son tableau« Embuscade de Chouans » (ci-contre) pour illustrer notre CD « Chansons de la fleur de lys – Théodore Botrel ».

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Le 27 mai 1792, dans le Bas-Poitou

En 1789, beaucoup, même en Bas-Poitou, avaient espéré… Mais le 2 novembre, les biens du clergé avaient été nationalisés. L’appareil hospitalier et scolaire s’effondrait. Le 12 juillet 1790, la constitution civile du clergé était imposée. Le 27 novembre, l’allégeance au pouvoir étatique était exigée des prêtres. Un Etat totalitaire prétendait domestiquer la religion.

Le 27 mai 1792, l’Assemblée vota l’exil des prêtres réfractaires. Dans le Bas-Poitou, 9 prêtres sur 10 avaient refusé le serment constitutionnel. Presque partout, les fidèles durent se cacher pour prier.

notre CD : Vendée 1792-1796

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Il y a 80 ans, Holodomor (extermination par la faim).

Holodomor

Au printemps 1932, la faim augmente en Ukraine, avec son nombre de victimes. Même le parti communiste ukrainien demande d’abaisser le quota de réquisition (6,6 millions de tonnes alors que la récolte 1932 sera de 14,6 millions de tonnes).

Postychev, l’envoyé de Staline, répond : « Le bolchevisme a toujours combattu […] le nationalisme Ukrainien […]  nous devons réaliser pleinement avec énergie et détermination la campagne de collecte des céréales. » Postychev n’arrive pas seul, il est accompagné de 25 000 soldats et miliciens.

« Ukraine 33″ dans les CD Chants d’Europe III et Chants de liberté

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Victor Hugo – 1802  

Naissance de Victor Hugo en 1802, il y a 210 ans

Mort pour la Patrie (extrait suite)

C’est pour ces morts, dont l’ombre est ici bienvenue,
Que le haut Panthéon élève dans la nue,
Au dessus de Paris, la ville aux mille tours,
La reine de nos Tyrs et de nos Babylones,
Cette couronne de colonnes
Que le soleil levant redore tous les jours !

Gloire à notre France éternelle !
Gloire à ceux qui sont morts pour elle !
Aux martyrs ! aux vaillants ! aux forts !

 

Chants: Ayez pitié Seigneur, Aux morts (CD: Chants de Poilus et autres refrains de la Grande Guerre)

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Victor Hugo (1802-1885)

 Il y a 210 ans naissait Victor Hugo.

Morts pour la Patrie (extrait)

Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie
Ont droit qu’à leur cercueil la foule tienne et prie.
Entre les plus beaux noms leur nom est le plus beau,
Toute gloire près d’eux passe et tombe éphémère;
Et, comme ferait une mère,
La voix d’un peuple entier les berce en leur tombeau !

Gloire à notre France éternelle !
Gloire à ceux qui sont morts pour elle !
Aux martyrs ! aux vaillants ! aux forts !
A ceux qu’enflamme leur exemple,
Qui veulent place dans le temple,
Et qui mourront comme ils sont morts !

 

 

Chants: Ayez Pitié Seigneur, Aux morts (CD: Chants de Poilus et autres refrains de la Grande Guerre)

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Il y a 100 ans, notre armée de l’air

La loi du 29 mars 1912 a organisé notre jeune aéronautique. La même année Georges Fleury pour les paroles et Joseph Sieulle pour la musique, créaient la chanson “À la France donnons des ailes !” Ils entendaient ainsi apporter un soutien populaire à notre jeune armée aérienne naissante.

En 1914, la France disposera de 23 escadrilles dont 21 armées et 2 escadrilles de cavalerie, 5 dirigeables et 4 compagnies d’aérostiers.

refrains dans le CD Chants de Poilus 1914-1918

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Editions année 2011

En 2011, nous avons édité cinq CD dont trois n’avaient existé qu’en K7, épuisées depuis plus de dix ans.

Ces CD ( Chants d’Europe IV, V, et VI)    sont maintenant disponibles avec leur livret illustré et leur notices historiques.

Il nous a fallu aussi rééditer les Chants Traditionnels des parachutistes

Enfin nos Chants de liberté  ont été publiés pour le vingtième anniversaire de la chute de l’URSS, passés largement inaperçus par ailleurs. Nous sommes fiers de cet hommage à ceux qui résistèrent à la dictature.

 

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Promotion  

Nous lançons sur le mois de février 2012 une promotion sur nos CD.

Soit une réduction de 25% du prix, quel que soit le nombre de CD achetés.
Une condition: acheter minimum deux CD.

CODE REMISE : CMSD  (attention, risque blocage si code incorrect)

* Offre valable jusqu’au 29 février 2012.

Venez nombreux !

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LOUIS XVI, 21 janvier 1793

Le roi de France, déchu le 10 août 1792, est prisonnier au Temple. La Commune de Paris et les Montagnards veulent sa tête. Il est jugé par la Convention du 11 décembre 1792 au 17 janvier 1793. Les deux derniers jours du procès, la Convention est envahie par les sans-culottes armés. Le Roi est décapité le 21 janvier 1793 à 10h22 devant la statue de la ville de Rouen, sur la place Louis XV, rebaptisée « de la Concorde »

CD : Vendée 1792/1796Chants de la fleur de lysChants de France VIII

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Le Chœur Montjoie Saint Denis vous souhaite une bonne année 2012

Si vales bene, ego autem valeo (Si tu vas bien, je vais bien)

Le lundi 25 juin 1956, pour le Ve centenaire du procès de réhabilitation de Jeanne d’Arc et la fin de la reconstruction de la cathédrale de Rouen, le pape Pie XII adressait à la France un message solennel. Il le terminait ainsi :

« […] Il n’est pas rare qu’aux instants les plus critiques, ainsi qu’un coup de vent rompt les nuages et laisse voir l’étoile qui guidera le navigateur au port, le Seigneur envoie l’inspiration surnaturelle qui doit faire d’une âme le salut de son peuple. […]

S’il arrive que souffle au dehors le vent mauvais, si le mensonge, la cupidité, l’incompréhension trament le mal, s’il vous semble même devenir victimes à votre tour, regardez vos héros réhabilités, vos cathédrales reconstruites et vous vous convaincrez une fois de plus que toujours la dernière victoire est celle de la foi, de la sainte foi que rien ne peut abattre et dont l’Église catholique est l’unique dépositaire.

Et s’il peut sembler un moment que triomphent l’iniquité, le mensonge et la corruption, il vous suffira de faire silence quelques instants et de lever les yeux au ciel pour imaginer les légions de Jeanne d’Arc qui reviennent, bannières déployées, pour sauver la patrie et sauver la foi. »

 Montjoie ! Saint Denis !

Chants à Jeanne d’Arc interprétés par le Chœur Montjoie :

À Jeanne d’Arc (Chants de France VIII)

Jeanne d’Arc (Chants d’Europe III)

La marche lorraine (Chants de Poilus)

L’Appel de Roland (Chants de France VIII)

 

Chants de la guerre de Cent Ans :

Le Carillon de Vendôme (Chants d’Europe IV)

Réveillez-vous Picards (Chants d’Europe II)

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1991-2011: XXe anniversaire de la fin de l’URSS  

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Chants de liberté Пѣсни о свободѣ

Nous saluons, en chantant les héros et les martyrs, les innombrables combattants de la liberté qui se sont dressés face à la barbarie totalitaire érigée en système contre Dieu et contre l’Homme.
À mains nues ou l’arme au poing, dans les trains, les prisons, les goulags, sur les champs de bataille, ils ont résisté dans la persécution, comme le fit l’immense cohorte chrétienne au cours des siècles.4
Ces chants de liberté datent pour la plupart des années 1980 et 1990. Ils montent toujours des coeurs
français en action de grâce vers l’Étoile du matin, Notre-Dame de Cana et du Golgotha, de Kazan et de Fatima, de Czestochowa, de Chartres et de Moscou.
Dans l’histoire soviétique, à partir de 1981, alors que la répression se durcit encore, des perce-neige immaculés, presque invisibles, ont fait craquer la glace, annonçant le printemps pour la Russie et son glacis.
Comment ne pas déceler dans ces coïncidences calendaires l’action puissante et discrète du Saint-Esprit, par l’intercession de Celle à qui Jésus ne refuse rien, comme il nous l’a montré à Cana ?
– 13 mai 1981, anniversaire de la première apparition de la Vierge Marie à Fatima le 13 mai 1917, la tentative d’assassinat du pape Jean-Paul II, échoue miraculeusement à Rome.

– 13 mai 1984, mystérieuse explosion des stocks de missiles de la mer de Barentz.
– 22 août 1989, fête du Coeur Immaculé de la Vierge Marie, Mikhaïl Gorbatchev annonce par téléphone au chef des communistes polonais que l’armée soviétique n’interviendra pas pour réprimer Solidarnosc qui vient de gagner les élections législatives.
– 13 octobre 1990, anniversaire de la dernière apparition de la Vierge à Fatima en 1917,
dans la basilique de l’Assomption du Kremlin, transformée en musée de l’Athéisme, première cérémonie religieuse depuis la révolution de 1917.
– 21 août 1991, à l’heure des Vêpres de la vigile de la fête du Coeur Immaculé de Marie, échec du pustc communiste au Parlement de Moscou.
– 13 octobre 1991, premier pèlerinage russe à Fatima, diffusé à la télévision russe.
– 8 décembre 1991, fête de l’Immaculée Conception

Ces textes sont adaptés de l’écriture Saintes ou composés sans prétention. Face aux idéologies, aux barbaries, aux persécutions et aux terrorismes toujours renaissants, puissent-ils servir la vérité, la liberté et l’amitié des Français pour la Russie

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