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Je t’aime, ô ma patrie (chant)

Sur l’air fameux du « Coupo Santo »  provençal de Frédéric Mistral et sur les paroles du père Doncoeur, cette chanson d’amour énumère les raisons que nous avons d’aimer et de chérir notre patrie.
Depuis ses plaines, ses monts, jusqu’à nos enfants qui sont le reflet de nos espérances.
Sur un mode doux et délicat, voilà un formidable hymne au pays natal.

aumonier_doncoeurPaul Doncoeur (1880-1961), fils d’officier, né en 1880, entre dans la Compagnie de Jésus en 1898. Les Jésuites étant exilés de France, suite aux lois anticléricales, c’est depuis la Belgique qu’il fait le triste constat du dénigrement de l’Église par L’État français.
Lorsque la France est mobilisée en août 1914, les religieux et religieuses sont autorisés à revenir.
Paul Doncoeur demande alors à être aumônier militaire : « C’est demain la guerre, ma place est au feu ». Pour lui, cette guerre peut être l’occasion pour la France de retrouver sa foi chrétienne. Sans ordre de mobilisation, il gagne les premières lignes, et fait preuve de bravoure en portant secours aux soldats blessés.
Nommé aumônier auxiliaire, il met en place un véritable soutien spirituel dans les bataillons en s’appuyant sur des « chefs de file ».
Avec les prêtres soldats, il assure une présence chrétienne auprès des militaires, se dévoue aux blessés et noue des amitiés. Il combat à Verdun, à Mézières, dans la Somme, au fort de Vaux etc. Il assiste les soldats dans leurs derniers instants et leur donne une sépulture chrétienne.
Après la Guerre, Paul Doncoeur a le souci de la mémoire des morts en prenant soin de l’état des tombes et insiste pour que les corps puissent rester enterrés sur le champ d’honneur. En 1921, il est fait Officier de la Légion d’Honneur.
C’est sur cette forte expérience fraternelle vécue sur le front, cette réconciliation de l’Église avec l’État français sur le champ de bataille, qu’il s’appuie en 1924, lorsqu’il écrit au président du Conseil Edouard Herriot en 1924 pour lui dire : « Nous ne partirons pas ! ».
En 1938, il s’installe à Troussures dont il fait un centre de formation. Pendant la seconde Guerre Mondiale il devient aumônier des Scouts de France.

Source : diocèse aux armées – portrait d’aumôniers

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